Il est 01 heure 2 minutes du matin dans la nuit du jeudi 27 décembre au vendredi 28 décembre. La célèbre rue princesse de Bouaké sise au quartier Habitat sicogi nimbo Fromager connait son ambiance féérique habituelle lorsque brusquement, tout s'arrête. En effet, un véhicule pick-up estampillé 1er arrondissement donc dotation du commissariat de police de Sokoura s'immobilise devant l'hotel Aklomiambla. En descend illico, une escouade d'agents de police particulièrement surexcités.
Selon les deux gérants, ils étaient à la recherche des filles de joie qui essaiment cette rue dès 18 heures. Manque de pot pour ces agents encagoulés et puissamment armés. Les péripatéticiennes ayant flairé le coup qu'on leur ferait quotidiennement se sont évanouies dans la nature. En fait, ces indélicats agents, au lieu de faire le travail pour lequel ils sont payés, viennent de façon éhontée, racketter quotidiennement les travailleuses du sexe et souventes fois les embarquent pour des parties de jambes en l'air. Le bouc émissaire est tout trouvé: un employé de l'hôtel visiblement soupçonné d'être de connivence avec les belles de nuit, est roué de coup, embarqué manu militari et conduit à quelques mètres loin des regards indiscrets afin de l'apeurer. Au moment où nous quittions les lieux, l'infortuné n'avait pas encore rejoint son poste.
''Oh honte pour la police ivoirienne! S'énerve dépitée Miss M.V, étudiante à l'Université Alassane Ouattara qui était avec son petit ami dans la cave contigue à Aklomiombla. Selon des sources concordantes, même le Ccdo de Bouaké serait tous les jours sur les lieux afin de prendre sa ration avec les belles de nuit qui, toujours selon nos sources, payeraient 3000 F chacune. Un comportement que ne cesse de condamner le commissaire du gouvernement, le colonel Ange Bernard Kessi, qui a engagé depuis quelques temps une lutte accrue contre le racket des agents des forces de l'ordre. Si elle est averée, sûr que cette affaire ne restera pas impunie.
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